Nigeria : Arrestation du Cybercriminel escroquant jusqu’à 60 millions de dollars


Au Nigeria, la police de l’Interpol a annoncé ce lundi 1er Août 2016 avoir arrêté le N°1 d’un groupe de cybercriminels comprenant environ une quarantaine de membres au Nigeria, en Malaisie et en Afrique du Sud.
Le cerveau de ce vaste réseau n’est pas connu sous son vrai nom, mais il est connu sous le nom de « Mike ». Il est nigerian et serait agé d’une quarantaine d’année. Il est arrêté à Port-Harcourt au Nigeria.
Par quelle manière Mike est ses amis arrivaient à escroquer les chefs d’entreprises ?
A l’aide des logiciels malveillants, ils arrivent à pirater les comptes électroniques des chefs d’entreprises du Canada, de la Malaisie, de l’Australie, de la Roumanie et bien sûr des Etats-Unis.
Chacun des membres du réseau s’infiltre dans les comptes des petites et moyennes entreprises et réussissent pour la plupart des temps à obtenir de leurs victimes des virements vers les comptes bancaires qui les appartiennent.
L’Organisation de Coopération Policière Internationale déclare :
« Le Nigérian âgé de 40 ans et connu sous le nom de « Mike » serait derrière des arnaques totalisant plus de 60 millions de dollars (plus de 53 millions d'euros, NDLR) et impliquant des centaines de victimes dans le monde »,
« Dans l'un des dossiers, une cible a été amenée à verser 15,4 millions de dollars », ajoute le texte
Le communiqué continue et précise
« Le réseau s'est infiltré dans des comptes de courrier électronique de petites et moyennes entreprises dans le monde, notamment en Australie, au Canada, en Inde, en Malaisie, en Roumanie, en Afrique du Sud, en Thaïlande et aux Etats-Unis »,
« A la suite de son arrestation à Port-Harcourt, dans le sud du Nigeria, un examen des appareils saisis par la EFCC montre qu'il était impliqué dans toute une série d'activités criminelles, dont des escroqueries via des emails d'entreprises et des arnaques sur des sites de rencontre », poursuit le communiqué.
Avouons que cette tournure de l’arnaque en ligne est inquiétante. Les gouvernants africains ont du mal à faire face ce phénomène.

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