La Turquie rouvre les hostilités en Méditerranée orientale

Le jeudi 23 juillet, la Turquie a annoncé le déploiement imminent de navires en Méditerranée orientale, auquel la Grèce a répondu par l’envoi de bateaux en mer Égée. Sur fond d’exploitations des ressources méditerranéennes, les tensions entre les deux pays engagent l’Union européenne.


Le bateau de l’armée turque, Oruç Reis.

Jeudi 23 juillet, la Turquie a annoncé le déploiement de son arsenal, comprenant notamment son vaisseau Oruç Reis, en Méditerranée. Des manœuvres turques récurrentes dans des eaux que Chypre commence à exploiter après y avoir découvert un gisement de gaz. La Grèce a alors rappelé tous ses marins pour qu’ils soient prêts à être envoyés en mer Égée.

Violation des eaux territoriales chypriotes

Le président français recevait à ce moment son homologue chypriote, et s’est empressé de manifester son soutien et « sa solidarité avec Chypre et la Grèce face aux violations de leur souveraineté par la Turquie ». Emmanuel Macron a ensuite qualifié d’« inacceptable » la moindre menace ou violation de l’espace maritime d’un membre de l’Union européenne et assuré qu’un tel acte entraînerait des sanctions. Des propos qu’Ankara a jugés « nuls et non avenus ».

La partie nord de l’île chypriote est gouvernée par la Turquie, les frontières terrestres comme maritimes entre Chypre et la Turquie sont donc sujettes à des désaccords. Elles restent néanmoins délimitées par la convention des Nations Unies sur le droit de la mer, dite convention de Montego Bay. Selon ce texte, la Turquie empiète effectivement sur les eaux exclusives de ses voisins.

L’accord turco-libyen, un nouveau dessin des frontières

Le pays, à l’instar de la Syrie, de la Libye et d’Israël, n’a cependant jamais signé la convention onusienne. « Mais ne pas être partie d’un texte de droit international ne vous donne pas le droit de vous approprier les eaux qui relèvent, selon celui-ci, d’un autre État », fait remarquer Francis Perrin, directeur de recherches à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS).

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« La répartition des eaux de la Méditerranée orientale prévue entre la Turquie et le gouvernement d’union nationale (GNA) libyen, dans l’accord que les deux pays ont conclu fin 2019, ne laisse toutefois pas de doute sur les intentions d’Erdogan, ajoute le chercheur. Manifestement, celui-ci n’est pas sensible aux discours des dirigeants européens jamais suivis de sanctions ».

Cet accord du 27 novembre entre le président Erdogan et le chef du gouvernement de Tripoli, Faïez Sarraj redéfinit les frontières maritimes des deux pays et autorise l’envoi de soldats turcs pour combattre les troupes libyennes du maréchal Haftar, le président Erdogan compensant ses problèmes de politique intérieure avec des actions extérieures agressives mais, jusqu’ici, victorieuses.

Mise à mal du projet gazier d’EastMed

L’accord met aussi à mal le projet gazier d’EastMed, officiellement lancé en janvier par la Grèce, Chypre et Israël. À terme, 2 000 km de tubes devraient permettre d’importer en Europe le gaz découvert à l’est de la Méditerranée.

« Ceux qui pensent que ce projet verra le jour sont de doux rêveurs, assure Thierry Bros, professeur à Science Po et spécialiste des problématiques énergétiques. Il est impossible d’entreprendre une telle exploitation alors que les frontières, maritimes et même terrestres, sont contestées et que la situation géopolitique n’est pas stabilisée ». Sur les trois champs gaziers découverts en Israël, en Égypte et à Chypre, seuls les deux premiers ont commencé à être exploités.

 

Source : La Croix


Le président américain Donald TRUMP signe un décret pour la réunification des familles des migrants

Ce mercredi 20 Juin 2018, le président américain Donald TRUMP a signé un decret qui va permettre aux immigrés illégaux ayant franchit illégalement la frontière mexico-americaine pour rejoindre les Etats-Unis de pouvoir se réunir et de pouvoir vivre ensemble et en paix aux Etats-Unis.
Lors de la cérémonie de le signature de ce décret, le président américain a eu a déclarer:

«Je n’aimais pas voir des familles être séparées. Il s’agit de maintenir les familles unies tout en faisant en sorte de garantir que notre frontière restera très puissante, très forte. »

En marge de cette cérémonie de signature du décret, Mr Paul Ryan a déclaré :
« Nous ne pensons pas que les familles doivent être séparées, un point c’est tout, a tranché le républicain. Avec notre loi, quand les gens seront poursuivis pour avoir franchi illégalement la frontière, les familles resteront ensemble pendant toute la procédure légale, sous l’autorité de la sécurité intérieure. »
Maintenant, les migrants illégaux vivant sur la sol américain doivent pouvoir se frotter les mains.